Le texte biblique : Genèse 24 (67 versets)
Pour quelle raison ce voyage ?
Trouver, par l’aide de Dieu, une épouse pour Isaac de la famille d’Abraham.
Quel trajet ? (Aller/retour)
Du Midi du pays de Canaan (Sud d’Israël) à la ville de Nachor dans la Mésopotamie (Nord-est de la Syrie).
Qui était l’envoyé d’Abraham ?
Il était probablement Eliézer de Damas.
«Abram répondit: Seigneur Eternel, que me donneras-tu? Je m'en vais sans enfants; et l'héritier de ma maison, c'est Eliézer de Damas.» (Genèse 15:2)
Il était «le plus ancien de sa maison, l'intendant de tous ses biens.» (Genèse 24:2)
Il était l’homme de confiance d’Abraham et un croyant en Dieu.
C’était quoi son engagement ?
De trouver, par l’aide de Dieu, une épouse de la famille d’Abraham et de l’inviter à voyager avec lui pour devenir l’épouse d’Isaac. Et de n’amener pas Isaac là-bas.
Quel est la signification de jurer en mettant la main sous la cuisse d’Abraham ?
Un engagement solennel et prioritaire devant l’Eternel et envers Abraham. La tache devient une priorité absolue. La mission doit être achevée avant toute autre tache. La main est ‘enterrée’ sous la cuisse en signe d’un engagement prioritaire !
Quand est-ce que ce voyage a eu lieu ?
Suite à l’engagement et sans délai. C’était trois ans après la mort de Sara. Isaac avait 37 à la mort de sa mère et 40 quand il a prit Rebecca pour femme.
La composition de la caravane :
Plusieurs serviteurs, dix chameaux et au moins un âne chargés avec des biens et des cadeaux.
Quelle durée ?
Plusieurs semaines pour l’aller et le retour.
Quel risque ?
Danger de route et risque de retourner sans succès.
Quelle protection ?
La protection de Dieu.
Quelle stratégie ?
1- Comprendre bien la mission.
2- Préparer pour l’exécution de la mission.
3- Partir pour l’exécution de la mission.
4- Remettre la mission aux mains de l’Eternel.
«Et il dit: Eternel, Dieu de mon seigneur Abraham, fais-moi, je te prie, rencontrer aujourd'hui ce que je désire, et use de bonté envers mon seigneur Abraham!» (Genèse 24:12)
5- Demander un signe précis et raisonnable.
«Voici, je me tiens près de la source d'eau, et les filles des gens de la ville vont sortir pour puiser l'eau. Que la jeune fille à laquelle je dirai: Penche ta cruche, je te prie, pour que je boive, et qui répondra: Bois, et je donnerai aussi à boire à tes chameaux, soit celle que tu as destinée à ton serviteur Isaac! Et par là je connaîtrai que tu uses de bonté envers mon seigneur.» (Genèse 24:13-14)
6- Discerner l’œuvre de Dieu. (Rebecca était dirigée par Dieu.)
«L'homme la regardait avec étonnement et sans rien dire, pour voir si l'Eternel faisait réussir son voyage, ou non.» (Genèse 24:21)
7- Remercier le Seigneur pour Son intervention.
«Alors l'homme s'inclina et adora l'Eternel, en disant: Béni soit l'Eternel, le Dieu de mon seigneur Abraham, qui n'a pas renoncé à sa miséricorde et à sa fidélité envers mon seigneur! Moi-même, l'Eternel m'a conduit à la maison des frères de mon seigneur.» (Genèse 24:26-27)
8- Poursuivre les étapes nécessaires sans gaspiller le temps.
9- Accomplir la mission.
Quels résultats ?
La réussite de la mission par l’aide de Dieu.
Le mariage d’Isaac et de Rebecca et leur bonheur.
«Isaac conduisit Rebecca dans la tente de Sara, sa mère; il prit Rebecca, qui devint sa femme, et il l'aima. Ainsi fut consolé Isaac, après avoir perdu sa mère.» (Genèse 24:67)
La joie d’Abraham et de son envoyé.
L’accomplissement de la volonté de Dieu.
Le symbolisme général et prophétique de ce récit biblique :
Abraham symbolise Dieu le Père.
Isaac symbolise Jésus-Christ.
Eliézer symbolise l’envoyé de Dieu pour l’Eglise ; c’est-à-dire le Saint-Esprit.
Rebecca symbolise l’Eglise.
Le voyage pour rencontrer et joindre Isaac symbolise la vie chrétienne.
(En route pour joindre Isaac, Eliézer a probablement raconté à Rebecca l’histoire d’Isaac ; sa naissance miraculeuse, son sacrifice au pays de Morija, son héritage et les promesses de Dieu concernant sa postérité.)
Le mariage d’Isaac et Rebecca symbolise l’union du Christ et l’Eglise pour la vie éternelle.
Les citations sont tirées de la Bible - Nouvelle Edition de Genève 1979 |